Ce n’est un secret pour personne, en 2024, les compétences techniques ne suffisent plus. Oui, vous avez bien entendu ! En 2024, le monde professionnel ne se contente plus de connaissances et de compétences pures. Vous commencez à bien connaître ! Vous savez que nous avons notre vision bien à nous sur le sujet et plus particulièrement sur les différentes catégories de soft skills (pour les petits nouveaux découvrez nous ici). Car oui, nous le revendiquons chaque jour : c’est du côté des soft skills que réside le véritable pouvoir de transformation des entreprises. Pourquoi ? Parce que c’est dans le terreau fertile des expériences de vie que se cultivent les compétences de demain !
A l’heure du flex office, de la semaine de 4j, et du full remote , imaginez un monde où chaque parcours, chaque aventure en dehors des murs de l’entreprise, enrichit non seulement l’individu, mais aussi la collectivité. C’est ce monde que nous nous efforçons de créer. Nous croyons fermement que les soft skills sont le carburant de l’innovation et de la réussite en entreprise. Et pourtant, trop souvent, elles restent dans l’ombre, méconnues ou sous-évaluées. Il est temps de changer cela ! Il est temps de vous expliquer en détail les 4 grandes catégories de soft skills de notre référentiel Entracte. Pour vous guider sur ce sujet et si vous avez un doute sur la définition même des soft skills, nous vous laissons consulter notre article [Et si on définissait vraiment les soft skills ?].
On ne va pas faire durer cette introduction plus longtemps, vous avez hâte de rentrer dans le vif du sujet…et nous aussi ! Go !
Les 4C de Jérémy Lamri
Pour débuter, il faut comprendre la base de la construction de notre vision et de notre référentiel de soft skills. Nous tirons notre inspiration fondamentale dans les travaux de recherche de Jérémy Lamri, qui a identifié les 4C – Créativité, Esprit Critique, Coopération et Communication – comme les compétences cruciales pour le 21e siècle. Ces compétences, intrinsèquement liées à l’intelligence collective et à la performance professionnelle, servent de pierre angulaire à notre approche.
Ces compétences cognitives sont essentielles pour résoudre des problèmes complexes et trouver des solutions collectives de premier ordre. En nous appuyant sur la psychologie et sur les travaux de A. Bandura, S. Belier, Guy Le boterf et de Jérémy Lamri, nous adoptons une perspective novatrice sur le développement des soft skills, tout en démystifiant les notions traditionnelles d’intelligence. C’est donc avec ces 4 grandes catégories que nous avons pu établir notre référentiel de base de 44 soft skills (11 pour chaque catégorie).
Maintenant que vous connaissez la genèse de notre vision, définissons ensemble les 4 catégories de soft skills essentielles en 2024 !
La communication : l’art de se connecter
Commençons par notre première catégorie, un mot apprécié chez les recruteurs : la communication. Contrairement à ce que l’inconscient collectif peut laisser penser, c’est bien plus qu’un simple échange de mots. Eh oui ! Ce n’est pas parce que Nicolas te parle de son week-end au ski pendant 40 minutes sur ta pause déjeuner qu’il est de fait un bon communicant. Bien parler c’est un avantage certes, mais bien communiquer c’est tellement plus ! C’est une danse subtile, un art délicat qui peut transformer des idées en réalités. On a une vision très précise de ce que comporte la catégorie communication.
La communication c’est une passerelle invisible qui relie les gens, ouvrant la compréhension et l’empathie. C’est l’art de transmettre un message. Dans notre monde hyperconnecté, savoir communiquer, c’est posséder la clé de voûte de la collaboration et de l’innovation. Une communication efficace n’est pas seulement une question de parler clairement comme on a pu vous le dire précédemment, mais bien d’écouter activement, de comprendre les nuances non verbales, et de s’exprimer de manière que chaque mot compte.
Notre exemple concret
« Ecouter les idées des autres » est une soft skill phare de la catégorie communication. Cette aptitude à écouter activement et à intégrer les perspectives des autres peut favoriser un environnement de travail inclusif et dynamique. Elle intègre parfaitement la notion d’intelligence collective.
La communication dans le milieu professionnel
Une communication efficace en milieu professionnel est un catalyseur de succès. Elle résout les conflits, stimule l’innovation et renforce la cohésion d’équipe. En fin de compte, la communication est le lien qui unit les individus, permettant à une organisation de fonctionner comme un organisme cohérent et dynamique. Elle n’est pas seulement un outil pour transmettre des informations, mais un moyen puissant de forger des relations, de créer une culture d’entreprise positive et d’encourager une collaboration significative.
La coopération : lien de la synergie professionnelle
Notre deuxième catégorie est un des piliers de tout travail d’équipe : la coopération. Elle n’est pas seulement une compétence souhaitable, c’est un impératif professionnel. Si on devait vous donner notre propre définition de la coopération, nous la percevons comme l’élixir vital des organisations modernes, un ingrédient essentiel qui transforme des groupes d’individus en équipes soudées et performantes.
La coopération c’est trouver sa place dans le collectif et avancer ensemble. Savoir identifier ses ressources, fonctionner avec l’autre donc lui laisser la place de le faire. Elle est la toile de fond sur laquelle se dessinent les succès collectifs. Au sein des équipes, la coopération se manifeste par le partage des connaissances, la complémentarité des compétences, et une confiance mutuelle. C’est un échange dynamique où l’objectif commun prime sur les intérêts individuels.
Notre exemple concret
« Donner et à recevoir des feedbacks » est un bon exemple pour la catégorie coopération. Cette compétence démontre une capacité à créer un environnement positif pour l’apprentissage continu et l’amélioration collective.
L’importance de la coopération
Le monde regorge d’exemples où la coopération a mené à des réussites remarquables en terme professionnel. Nous, par exemple, avec le monde universitaire et de la recherche pour créer Magneto. Egalement l’exemple assez général du secteur technologique, où des équipes interdisciplinaires collaborent pour innover et repousser les limites du possible. Ou encore dans le domaine de la santé, où médecins, infirmières et administratifs unissent leurs forces pour offrir des soins optimaux. Nous sommes convaincus que de telles réussites ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une coopération intentionnelle et bien orchestrée. C’est pourquoi nous plaçons également la coopération au cœur de nos outils de gestion du capital humain. Vous êtes intéressé par un moyen efficace d’améliorer la coopération dans votre équipe ? Vous êtes en recherche d’expérience innovante et ludique autour des soft skills pour vos équipes ? Nous vous conseillons Entracte, notre team building soft skills !
BESOIN D’UN TEAM BUILDING SOFT SKILLS ?
Notre serious game autour des soft skills est là pour vous permettre de prendre pleine conscience de tous vos atouts dans le monde professionnel. En team building, ou en atelier de développement des compétences, pour vous ou vos équipes, l’expérience ENTRACTE est l’outil innovant qu’il vous faut !
L’esprit critique : le pilier de la décision
La troisième catégorie de soft skills n’est autre que : l’esprit critique. Dans un monde où l’information abonde et où les décisions doivent être prises rapidement et efficacement, l’esprit critique se révèle être un atout inestimable en 2024. Tout comme les deux catégories de soft skills précédentes, l’esprit critique est peut-être un peu plus complexe que ce que l’on peut imaginer dans un premier temps. Avoir un esprit critique ce n’est pas qu’une histoire de juger parfaitement une situation pour la résoudre immédiatement. C’est aussi être capable de questionner, et de savoir remettre en doute ses propres acquis quand il le faut.
Pour vous l’expliquer un peu plus concrètement, c’est la capacité à analyser de manière objective les informations et les situations, de reconnaître les biais et les fausses hypothèses, et de formuler des jugements clairs et rationnels. Dans un contexte professionnel, cela signifie être capable d’évaluer les solutions, de peser les pour et les contre, et de prendre des décisions fondées non seulement sur des données, mais aussi sur une compréhension nuancée des contextes et des implications.
Notre exemple concret
« Proposer des alternatives » peut illustrer la catégorie esprit critique. Cette soft skill démontre la créativité et la capacité à penser en dehors des sentiers battus, essentielle pour l’innovation.
L’esprit critique en milieu professionnel
L’esprit critique est crucial dans de nombreux domaines professionnels. Dans le secteur technologique, il permet d’innover et de résoudre des problèmes complexes liés aux sujets éthiques en lien avec l’IA, la gestion des données et le développement technologique. Par exemple dans la gestion, il aide à prendre des décisions stratégiques judicieuses. Dans la recherche et le développement, il est essentiel pour évaluer de nouvelles idées et pour repousser les limites de la connaissance. C’est en cultivant cet esprit critique que nous pouvons transcender les défis actuels et ouvrir la voie à des solutions innovantes et durables. L’esprit critique n’est pas seulement une compétence ; c’est une manière de voir le monde. C’est la capacité de déchiffrer le complexe, de questionner le statu quo, et d’apporter des contributions significatives qui façonnent l’avenir des entreprises et des sociétés.
La créativité : le moteur de l’innovation
Enfin, notre quatrième et dernière catégorie : la créativité.
Elle n’est plus seulement l’apanage des artistes et des designers. La créativité c’est aussi le moteur de l’innovation et de la résilience dans le monde professionnel. Elle est la force qui permet aux entreprises de se démarquer, de s’adapter et de prospérer dans un environnement en constante évolution.
La créativité se manifeste de diverses manières. Elle peut être l’étincelle qui donne naissance à un nouveau produit. La solution ingénieuse à un problème complexe, ou l’approche originale pour améliorer un processus existant. Il ne suffit pas de bien savoir dessiner, la créativité s’étend à tellement plus. C’est cette capacité à penser au-delà des normes établies. C’est envisager ce qui n’a pas encore été imaginé, et à transformer les idées en réalités tangibles.
Notre exemple concret
« Oser sortir du cadre » est une soft skill intéressante pour la catégorie créativité. C’est une façon de mettre avant l’esprit créatif et y mélangeant la prise d’initiative.
La créativité en pro
Le monde industriel regorge d’exemples où la créativité a mené à des percées remarquables. Prenons le cas des entreprises technologiques qui ont révolutionné la créativité avec des produits innovants, ou des startups ayant disrupté des marchés établis avec des approches novatrices. Ces succès ne sont pas le fruit du hasard. C’est le résultat d’une culture d’entreprise qui place la créativité au cœur de sa stratégie. La créativité n’est pas un luxe ; c’est une nécessité. Elle est le souffle qui anime l’innovation et alimente la croissance durable.
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Conclusion : vers un avenir où les soft skills définissent le succès
Voilà ! Désormais vous avez connaissance de tous les éléments qui composent nos 4 catégories de soft skills en 2024. En parcourant les territoires de la communication, de la coopération, de la créativité, et de l’esprit critique, nous avons découvert comment ces compétences non techniques sont essentielles dans le monde professionnel. Nous sommes convaincus que ces soft skills ne sont pas de simples atouts. Ils sont les piliers sur lesquels repose le succès des entreprises modernes. Une communication efficace peut construire des ponts d’entente. La coopération peut transformer des groupes en équipes soudées. La créativité et l’esprit critique peuvent propulser les entreprises vers de nouvelles frontières d’innovation.
Mais qu’en est-il d’une potentielle cinquième catégorie ? Le leadership, souvent considéré comme un élément distinct, mérite sa propre exploration. Pourrait-il être la clé pour déverrouiller un potentiel encore plus grand dans la gestion du capital humain ? Chez AKANEMA, nous croyons que oui. Le leadership n’est pas seulement une compétence. C’est une vision, une manière de vivre et d’influencer positivement ceux qui nous entourent. Elle pourrait très prochainement devenir notre 5ème grande catégorie de soft skills !
